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Les petits maraîchers proches de l’étranglement

Si on parle souvent du secteur agricole qui n’est pas rémunéré à son juste prix, la filière des petits maraîchers vit aussi des jours qui sont loin d’être verts et tendres comme une laitue fraîchement coupée…

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Journaliste de la cellule wallonne Temps de lecture: 2 min

Alors que la vie reprend peu à peu son cours après deux années de pandémie, dans les campagnes et chez les producteurs régionaux, on se pose des questions, on s’inquiète, on constate, on ferme boutique ou on espère un sursaut des consommateurs. Le covid a en effet laissé des traces à bien des niveaux.

Dans l’horeca, ils sont des dizaines à chercher un personnel qui est devenu invisible et certains établissements doivent fermer certains jours ou se limiter à quelques tables faute de bras. Dans le secteur des circuits courts, les confinements ont engendré un engouement incroyable auprès des producteurs locaux qui ont su attirer une nouvelle clientèle venue pendant quelques mois en masse, mais celle-ci s’est en grande partie évaporée depuis lors, regagnant à leur grand dam les circuits classiques de la grande distribution.

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5 Commentaires

  • Posté par Chalet Alain, lundi 13 juin 2022, 13:04

    Ceux qui s'obstinent à faire une activité non rentable sont parfois admirables. Mais c'est leur choix et ils ne doivent donc pas se plaindre de ce qu'elle ne soit pas rentable.

  • Posté par Fonder Daniel, lundi 13 juin 2022, 9:48

    Productivité insuffisante … il est temps de sortir du jardinage …

  • Posté par Fonder Daniel, lundi 13 juin 2022, 12:25

    Moi aussi Rudy, mais bien des potagers ont disparu pour faire place aux tondeuses … et quand des maraîchers utilisent des méthodes aussi artisanales … ils ne peuvent subsister longtemps …

  • Posté par Delpierre Bernard, lundi 13 juin 2022, 8:33

    Effectivement ne rien foutre rapporte davantage que trimer dans ce secteur où on ne compte pas ses heures si on veut survivre , nos sociétés ayant érigé le parasitisme à vie en dogme.

  • Posté par Delpierre Bernard, dimanche 12 juin 2022, 20:19

    Le secteur artisanal maraicher ne survit que par le travail de ceux qui en veulent et dans le meilleur des cas en ne leur assurant que de quoi vivre simplement, alors payer des salaires mirobolants de 20eur /h net en plus, c'est du rêve...on n'est pas dans la chimie ou l'informatique.

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